Pourquoi l'amour fait-il si mal ?

En ce dimanche me voilà bien seul face à mes tourments. Certains comprendront de qui il s'agit : un être capable de me tourmenter... Enfin, je cherchais le plus naturellement du monde un réconfort, une écoute, une oreille attentive et, peut-être, une personne ayant acquis suffisamment de sagesse pour, avec sérénité répondre à mes questionnements : mais cela se fait rare de nos jours. C'est là que par le hasard des choses - enfin pas vraiment un hasard quand même... - je découvre cette partie d'une interprétation philosophique du Banquet de Platon.

L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n’a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir. Que désire-t-on ? Ce qui est bon et beau. On voit par là que l'amour est suscité par la valeur de son objet. L'émerveillement éveillé par la grâce d'un visage ou la perfection d'un corps, l'admiration pour des qualités intellectuelles ou morales hors du commun sont des expressions de l'amour. Pourquoi désirons-nous les choses belles et bonnes interroge Socrate ? Pour être heureux répond le Banquet car « la possession des choses bonnes nous rend heureux ». L'amour est donc fondamentalement égoïste : un être qui serait tout à la fois physiquement disgracié, mentalement handicapé, méchant, bref sans valeur, ne peut être aimé d'amour puisque il ne nous apporte aucune joie.

En cela je comprends déjà mieux pourquoi l'amour que je ressens me fait tant souffrir. Mais, en cherchant dans mes ressentis il n'y a, dès lors, que souffrance ce qui m'amène à me demander si vraiment je dois vivre une telle relation. Si l'on regarde ça de manière un peu objective ça veut dire que je vis un bonheur par procuration, qui ne dépend pas de moi car quand je suis dans la souffrance, je ne suis pas dans le bonheur, quand je ne souffre plus - donc quand je suis avec l'être aimé - je peux connaître un soulagement, ma foi provisoire car c'est sans compter les schémas mentaux qui anticipent pouvant se faire ainsi des films sur l'avenir qui n'arrivera pas forcément.

La souffrance est telle que j'ai même été me demander si vraiment derrière elle il y avait de l'amour, mais m'a-t-on dit : c'est ça l'amour ! Ah oui ? L'amour c'est souffrir ! Ah ben mince alors !

Certains me diront que non, l'amour c'est aussi de la joie et ne tarderont pas à me donner moult exemples allant dans ce sens, mais qui finalement ne seront que des morceaux de vie passés avec l'amour en question ce qui réconforte ma thèse du bonheur par procuration. Peut-être se défendront-ils en me donnant des exemples de bonheurs sans que cet amour soit présent physiquement, oui mais quelque part il l'est d'une façon ou d'une autre. Quoi ? Moi de mauvaise foi ? Bon d'accord...
Ce que je veux dire c'est que dans l'autre il y a une recherche de complétude, recherche qui se trouve d'ailleurs étrangement dans pas mal de choses qui sont parfois très éloignées de l'amour, m'enfin, c'est un autre sujet. Les termes " tu es ma moitié ", " mon âme sœur ", et même des cœurs coupés en deux qui se vendent où chacun a sa moitié de cœur : wow ! trop romantique !

Alors, dans cet optique il semblerait que nous soyons nés à moitié et qu'une moitié se baladerait dans la nature et que le jeu consisterait à l'attraper, un peu comme la chasse au papillon, d'ailleurs on dit bien " elle est tombé dans mon filet " non ? A moins que c'était dans mes bras, bref, dans tous les cas on a pécho !
Bonjour,

Bon, c'est bien beau d'en rire, mais en attendant je suis toujours là avec ma souffrance sans savoir quoi en faire !

Alors réfléchissions : douleur = absence ; présence = pas douleurs ( sauf la douleur mentale par anticipation ). Besoin de complétude qui engendre absence quand cette complétude n'est pas complétée - pléonasme là non ? Donc si nous devons " choper " tôt ou tard les moines sont malheureux : je parle des moines bouddhistes avec leur robe rouge et orange. Le sont-ils ? On va dire que non, ils le disent, on va les croire ! Alors comment cela est-il possible ?

- 1 : Ils sont nés sans moitié = erreur de programmation dans le logiciel de la Création détenu par les Divinités ;
- 2 : Ils ont découvert le vrai visage de leur moitié et on finalement conclu qu'elle était pas belle = merde Dieu qu'est-ce t'as foutu tu lui en as balancé une toute moche, toute fripé putain arrête le vin tu fais que des conneries quand t'es bourré !
- 3 : Je ne sais pas et puis je m'en fous en fait.
- 4 : Le contraire de la 3 + la 2 et la 1 au carré.

Me v'là bien dans la merde ! Fallait pas me laisser seul je ne fais que des conneries !

Admin a écrit:Alors réfléchissions : douleur = absence ; présence = pas douleurs ( sauf la douleur mentale par anticipation ). Besoin de complétude qui engendre absence quand cette complétude n'est pas complétée - pléonasme là non ? Donc si nous devons " choper " tôt ou tard les moines sont malheureux : je parle des moines bouddhistes avec leur robe rouge et orange. Le sont-ils ? On va dire que non, ils le disent, on va les croire ! Alors comment cela est-il possible ?

En ce dimanche me voilà bien seul face à mes tourments. Certains comprendront de qui il s'agit : un être capable de me tourmenter... Enfin, je cherchais le plus naturellement du monde un réconfort, une écoute, une oreille attentive et, peut-être, une personne ayant acquis suffisamment de sagesse pour, avec sérénité répondre à mes questionnements : mais cela se fait rare de nos jours. C'est là que par le hasard des choses - enfin pas vraiment un hasard quand même... - je découvre cette partie d'une interprétation philosophique du Banquet de Platon.

L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n’a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir. Que désire-t-on ? Ce qui est bon et beau. On voit par là que l'amour est suscité par la valeur de son objet. L'émerveillement éveillé par la grâce d'un visage ou la perfection d'un corps, l'admiration pour des qualités intellectuelles ou morales hors du commun sont des expressions de l'amour. Pourquoi désirons-nous les choses belles et bonnes interroge Socrate ? Pour être heureux répond le Banquet car « la possession des choses bonnes nous rend heureux ». L'amour est donc fondamentalement égoïste : un être qui serait tout à la fois physiquement disgracié, mentalement handicapé, méchant, bref sans valeur, ne peut être aimé d'amour puisque il ne nous apporte aucune joie.

En cela je comprends déjà mieux pourquoi l'amour que je ressens me fait tant souffrir. Mais, en cherchant dans mes ressentis il n'y a, dès lors, que souffrance ce qui m'amène à me demander si vraiment je dois vivre une telle relation. Si l'on regarde ça de manière un peu objective ça veut dire que je vis un bonheur par procuration, qui ne dépend pas de moi car quand je suis dans la souffrance, je ne suis pas dans le bonheur, quand je ne souffre plus - donc quand je suis avec l'être aimé - je peux connaître un soulagement, ma foi provisoire car c'est sans compter les schémas mentaux qui anticipent pouvant se faire ainsi des films sur l'avenir qui n'arrivera pas forcément.

La souffrance est telle que j'ai même été me demander si vraiment derrière elle il y avait de l'amour, mais m'a-t-on dit : c'est ça l'amour ! Ah oui ? L'amour c'est souffrir ! Ah ben mince alors !

Certains me diront que non, l'amour c'est aussi de la joie et ne tarderont pas à me donner moult exemples allant dans ce sens, mais qui finalement ne seront que des morceaux de vie passés avec l'amour en question ce qui réconforte ma thèse du bonheur par procuration. Peut-être se défendront-ils en me donnant des exemples de bonheurs sans que cet amour soit présent physiquement, oui mais quelque part il l'est d'une façon ou d'une autre. Quoi ? Moi de mauvaise foi ? Bon d'accord...
Ce que je veux dire c'est que dans l'autre il y a une recherche de complétude, recherche qui se trouve d'ailleurs étrangement dans pas mal de choses qui sont parfois très éloignées de l'amour, m'enfin, c'est un autre sujet. Les termes " tu es ma moitié ", " mon âme sœur ", et même des cœurs coupés en deux qui se vendent où chacun a sa moitié de cœur : wow ! trop romantique !

Alors, dans cet optique il semblerait que nous soyons nés à moitié et qu'une moitié se baladerait dans la nature et que le jeu consisterait à l'attraper, un peu comme la chasse au papillon, d'ailleurs on dit bien " elle est tombé dans mon filet " non ? A moins que c'était dans mes bras, bref, dans tous les cas on a pécho !
Bonjour,

Bon, c'est bien beau d'en rire, mais en attendant je suis toujours là avec ma souffrance sans savoir quoi en faire !

Alors réfléchissions : douleur = absence ; présence = pas douleurs ( sauf la douleur mentale par anticipation ). Besoin de complétude qui engendre absence quand cette complétude n'est pas complétée - pléonasme là non ? Donc si nous devons " choper " tôt ou tard les moines sont malheureux : je parle des moines bouddhistes avec leur robe rouge et orange. Le sont-ils ? On va dire que non, ils le disent, on va les croire ! Alors comment cela est-il possible ?

- 1 : Ils sont nés sans moitié = erreur de programmation dans le logiciel de la Création détenu par les Divinités ;
- 2 : Ils ont découvert le vrai visage de leur moitié et on finalement conclu qu'elle était pas belle = merde Dieu qu'est-ce t'as foutu tu lui en as balancé une toute moche, toute fripé putain arrête le vin tu fais que des conneries quand t'es bourré !
- 3 : Je ne sais pas et puis je m'en fous en fait.
- 4 : Le contraire de la 3 + la 2 et la 1 au carré.

Me v'là bien dans la merde ! Fallait pas me laisser seul je ne fais que des conneries !

Alors réfléchissions : douleur = absence ; présence = pas douleurs ( sauf la douleur mentale par anticipation ). Besoin de complétude qui engendre absence quand cette complétude n'est pas complétée - pléonasme là non ? Donc si nous devons " choper " tôt ou tard les moines sont malheureux : je parle des moines bouddhistes avec leur robe rouge et orange. Le sont-ils ? On va dire que non, ils le disent, on va les croire ! Alors comment cela est-il possible ?

Alors réfléchissions : douleur = absence ; présence = pas douleurs ( sauf la douleur mentale par anticipation ). Besoin de complétude qui engendre absence quand cette complétude n'est pas complétée - pléonasme là non ? Donc si nous devons " choper " tôt ou tard les moines sont malheureux : je parle des moines bouddhistes avec leur robe rouge et orange. Le sont-ils ? On va dire que non, ils le disent, on va les croire ! Alors comment cela est-il possible ?

Alors réfléchissions : douleur = absence ; présence = pas douleurs ( sauf la douleur mentale par anticipation ). Besoin de complétude qui engendre absence quand cette complétude n'est pas complétée - pléonasme là non ? Donc si nous devons " choper " tôt ou tard les moines sont malheureux : je parle des moines bouddhistes avec leur robe rouge et orange. Le sont-ils ? On va dire que non, ils le disent, on va les croire ! Alors comment cela est-il possible ?

Alors comment cela est-il possible ?